joi, 4 februarie 2016

Petite introduction du terme

Un anime (アニメ), également appelé parfois japanime ou japanimation, désigne une série ou un film d'animation en provenance du Japon.

Alors que les toutes premières animations japonaises connues datent de 1917 et qu'un bon nombre de dessins animés originaux sont produits durant les décennies suivantes, la caractéristique et le style anime se développent durant les années 1960 (notamment grâce aux travaux d'Osamu Tezuka) et se popularisent hors des frontières du Japon durant les années 1970 et 1980.
L'anime, comme le manga, possède une large audience au Japon et est facilement reconnaissable dans le monde entier. Les distributeurs peuvent diffuser un anime par le biais de chaînes télévisées, par vidéo, par théâtre ou encore en streaming.

L'anime en France
Avec l’arrivée des chaînes privées, à la suite de la déréglementation de 1986 et de la privatisation de TF1 en 1987, la jeunesse devient un enjeu de sensibilisation et de véritables unités d’émissions jeunesse sont mises sur pied comme le célèbre Club Dorothée d’AB Productions sur TF1. Ces unités « jeunesse » trouvent dans la production japonaise un flot important de séries, qui plus est, à bas prix. Par ailleurs, la concurrence nouvelle et exacerbée entraîne une recherche de l’émotion et du dynamisme qui trouvera un cadre idéal dans la japanimation et amènera petit à petit à certaines dérives.
En 1988, alors que La Cinq importe Olive et Tom, TF1 réplique par, le 6 avril, Les Chevaliers du Zodiaque, série qui deviendra le symbole de l’époque, précédée le 2 mars par la série Dragon Ball. Celle-ci ne connaîtra vraiment le succès que plus tard, dans son second volet, Dragon Ball Z (1990), qui déclenchera une nouvelle vague d’inconditionnels, grands consommateurs de produits dérivés. Cherry Miel, une série, contemporaine de Goldorak, a dû attendre 15 ans avant sa diffusion française.
Ces séries ont souvent été décriées pour leur violence. En fait, ces séries n’étaient pas destinées au public auquel elles ont été présentées (entraînant d’ailleurs une censure rendant certains épisodes incompréhensibles). En effet, au Japon, il y a une très grande segmentation du manga ; les combats de Ken le Survivant n’ont rien à voir avec la candeur ou l’humour de Juliette je t'aimeLamuDr SlumpLe Collège fou, fou, fou ou Une vie nouvelle. Autres séries phares : Nicky LarsonRanma ½ et Sailor Moon, qui auront un impact similaire à Dragon Ball Z.
La réception critique de l'animation japonaise en France a connu un tournant au cours des années 1990 avec la sortie sur les écrans de film comme Le Tombeau des luciolesd’Isao Takahata et Perfect Blue de Satoshi Kon. Le festival Nouvelles images du Japon, organisé par le Forum des images à partir de 1999, a contribué à la reconnaissance d’auteurs majeurs comme Hayao Miyazaki, Isao Takahata, Satoshi Kon, Koji Yamamura qui ont été, parmi d'autres, les invités de cette manifestation très suivie par le public et la presse.

Niciun comentariu:

Trimiteți un comentariu